FEMMES BATTUES.
Elles sont combien, sans se plaindre, a supporter.
Continuellement, les ébranlements, les meurtrissures,
les préjudices, les châtiments,
les corrections, pour un mot, les battements.
A vivre sous le joug d'un mari, un amant.
Ceux, ces toquards qui font ça,
pourquoi le font il, pour une dispute, avec leur patron,
ou ils n'ont pas eu le dessus.
Alors il faut se venger.
Par des giroflées, pas la fleur, des ramponneaux, des rincées.
Sur qui bien sur, un être plus faible, qui prend une tannée.
Il tape, d'abord, des claques, ensuite le point,
la dérouillée.
Pour finir a coup de pied.
Il vous laisse la, meurtrir, défigurée,
après tant de raclé, et d'offense, un soufflet.
N'est rien, c'est morbide, car ces tournées,
ne font que commencer.
Si vous en accepté une, ne pleuré pas,
même s'il promet d'arrêter.
Il vous fait des cadeaux, pour se faire pardonner.
Jure au grand DIEU, de ne pas récidiver.
Mais la fuyez, car ce geste va se réitérer.
Chaque fois qu'il aura des problèmes,
il va refaire, renaître, réapparaître, se répéter,
ces scènes, se raviver, se réchauffer.
Chaque fois que vous les vivrés,
ce sera toujours plus fort, pour exprimer,
sa force, son autorité, que vous êtes à sa merci,
a vous de deviner la suite.
Vous devez lui obéir, partout, dans tout,
sinon c'est évident, pour s'exprimer, il va encore boxer.
Vous défigurer, vous n'oserez plus sortir,
car meurtri, et pilonner, rosser,
vous aurez honte de tambouriner.
A une porte amie, ou a la police, pour ne pas le heurter.
Sans oublier les menaces, le chantage, vous êtes en danger.
En péril, car la pression sera de plus en plus forte.
Le spectre de vous éliminer,
va vite se constater, éclore, se proliférer.
De plus, il prendra une maîtresse pour s'afficher.
Vous provoquer, se distinguer,
il découchera,
et s'arrangera a prouver, que vous êtes la cause.
Donc de nouveau, la bataille, les dégelés.
Cette chaîne sans fin, il faut la bloquer.
Alors pour clôturer, et empêcher,
peut être votre mort.
Ramasser, le peut que vous avez, car tout lui appartient,
stopper, il n'y a plus a trancher, ni temporiser
il faut fuir, au plus vite, pour entraver,
peut être la fin de votre vie.
Dans ces cas la, le matériel, ne compte pas.
C'est vous et vos enfants, si vous en avez.
Ils auront déjà assez souffert, de voir tout cela.
Il faut mettre un terme, plus se barricader.
Mais disparaître dans la nature pour clôturer
peut être, cela va être dur au début.
MAIS UNE MAMAN VIVANTE, c'est plus important.
le 5 mars 2003
source :http://www.achaquepetaleunpoeme.com/patricia/-03-MARS/Femmesbattues/FEMMESBATTUES.htm